Ma
lecture de La vérité sur l'affaire Harry Quebert, de Joël Dicker
Ecrire
ou lire... Lire ou écrire... Pour moi l'un ne va pas sans l'autre.
J'aime
écrire parce que j'aime lire... Et vice et versa...
Je
lis donc beaucoup. Certains livres me marquent, d'autres moins...
Mais chose étrange, qu'une lecture m'ait plu ou non, j'ai beaucoup
de mal à retenir les noms des auteurs. Il ne s'agit en aucun cas
d'un manque de respect de ma part. Bien au contraire, j'admire le
talent de tous ces auteurs capables d'agencer tous ces mots pour
créer une histoire qui nous tient en haleine du début à la fin...
Il s'appelle Joël Dicker, jeune écrivain promis à un grand avenir selon moi.
Né le 16 juin 1985, fils d'une libraire genevoise et d'un professeur de français, il suit sa scolarité à Genève puis part suivre le Cours Florent à Paris pendant une année avant de revenir en Suisse et d'étudier le droit.
À l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des animaux qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par La Tribune de Genève.
Joël Dicker écrit ensuite ses premiers textes. Une première nouvelle, Le Tigre, est remarquée en 2005 dans le cadre du Prix international des jeunes auteurs à Lausanne, et publiée dans le recueil des lauréats aux éditions de l’Hèbe.
En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour son premier roman Les Derniers Jours de nos pères.
Son second roman, La vérité sur l'affaire Harry Quebert, a obtenu le Grand prix du roman de l'Académie française 2012. Il a fait partie de la sélection finale pour le Prix Goncourt 2012.
Et il a reçu le prix Goncourt des lycéens 2012.
Né le 16 juin 1985, fils d'une libraire genevoise et d'un professeur de français, il suit sa scolarité à Genève puis part suivre le Cours Florent à Paris pendant une année avant de revenir en Suisse et d'étudier le droit.
À l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des animaux qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par La Tribune de Genève.
Joël Dicker écrit ensuite ses premiers textes. Une première nouvelle, Le Tigre, est remarquée en 2005 dans le cadre du Prix international des jeunes auteurs à Lausanne, et publiée dans le recueil des lauréats aux éditions de l’Hèbe.
En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour son premier roman Les Derniers Jours de nos pères.
Son second roman, La vérité sur l'affaire Harry Quebert, a obtenu le Grand prix du roman de l'Académie française 2012. Il a fait partie de la sélection finale pour le Prix Goncourt 2012.
Et il a reçu le prix Goncourt des lycéens 2012.
Voici
un rapide résumé :
«
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des
prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune
écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable
d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici
quelques mois.
Le
délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son
ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des
écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé
et se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan,
une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu
de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le
New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par
les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de
menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il
doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola
Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975
? Et comment écrit-on un roman à succès ? »
Une
amie blogueuse a parlé, il y a quelque temps, "d'apnée
littéraire"
dans l'un de ses billets. Et bien c'est ce que j'ai vécu tout au
long des 670 pages de ce roman entre rebondissements, fausses pistes
et coups de théâtre.
«
Lorsque vous arrivez en fin de livre, Marcus, offrez à votre lecteur
un rebondissement de dernière minute. … il faut garder le lecteur
en haleine jusqu'au bout »
Eh
bien c'est ce que Joël Dicker a réussi d'une main de maître.
En
attaquant la dernière partie de ce livre, je savais que j'étais
fichue. Impossible de m'arrêter avant le point final. Ma respiration
était comme suspendue à la plume de cet auteur de talent. Peu
importait la fatigue et l'heure, il fallait que je sache et à deux
heures du matin, j'ai su...
«
Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé
»
Je
crois que cela s'applique également au lecteur et pas seulement à
l'auteur... J'ai regretté d'avoir terminé ce livre... Je le
regrette encore aujourd'hui quand j'y repense...
Je
pourrais vous en dire plus sur cette histoire captivante mais
je préfère vous laisser la découvrir par vous-même.
Trop vous en dire gâcherait votre plaisir!
Je
terminerai simplement par une dernière réplique qui a
particulièrement attiré mon attention :
«
- Au fond, pourquoi voulez-vous écrire Marcus?
-
Je n'en sais rien.
-
Ce n'est pas une réponse. Pourquoi écrivez-vous?
-
Parce que j'ai ça dans le sang... Et que lorsque je me lève le
matin, c'est la première chose qui me vient à l'esprit. C'est tout
ce que je peux dire. »
C'est
exactement ce que je ressens au plus profond de moi... Cette envie
viscérale d'écrire... Si seulement je pouvais avoir le talent qui
va avec, même un centième de celui de Joël Dicker me suffirait...
Car
finalement, il est des auteurs qui marquent parce qu'il est des
romans qui marquent...
Angel
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